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Hilbert
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Parfois, rarement, j'essaie de lire des livres
écrit par des philosophes. Dans 'résister, c'est
créer', je trouve par exemple : " Pour qu'un système
soit valide, il ne peut être qu'incomplet et on doit accepter
que cohabitent en son sein des apories structurelles, des problemes
insolubles avec d'autres qui le sont tout à fait ". Apparemment tous n'ont pas digéré les résultats de math du XXieme siecle et voient les problemes indécidables comme quelque chose de marginal, que l'ont peut éviter en se tenant à distance. Alors que les plupart des problemes sont indecidables. Ce qui est marrant , c'est que les philosophes interprètent le theoreme de Godel comme un immense malheur : Il y un un des problèmes que nous ne pourrons pas résoudre, et s'ensuit une grosse déprime. Alors que d'autres (moi par exemple), y voyons comme une immense chance : si le système est incomplet, alors plusieurs modèles sont possibles, d'où une grande liberté et une non résignation devant ce qui est proposé comme inéluctable. Avec un peu d'imagination, on pourrait même se demander si on fait tel choix, quel est l'éventail de choix possibles à l'étape suivante (traduction des extensions de types). Alors ça me pose deux problèmes.
D'abord, en montrant que la "nouvelle radicalité"
n'a pas compris certains résultats, l' "ennemi"
a beau jeu de dire que les anti-capitaliste s n'ont rien compris
au monde actuel et que le marxisme n'est plus valable. Ensuite,
en utilisant des termes mathematiques à tort et à
travers (voir certain message du forum) et des vulgarisations
de théorèmes appliqués au monde où
l'on vit, ça accrédite l'idée que le monde
peut être entièrement modélisé et
obéit à des règles éternelles qui
sont trop compliquées pour le commun des mortels. L'inconvénient
de cette idée, c'est qu'elle suppose que les êtres
humains ont comme unique ambition d'être ou pas dans certaines
relations alors qu'ils agissent aussi sur le modèle. vocabulaire |
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