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- je suis dans le coin d'une pièce, je tiens un homme
par les pieds et lui frappe la tête contre les murs, à
gauche à droite, à gauche jusqu'à ce que
sa tête explose. Et puis je recommence avec un deuxième.
2 je m'accroche par les mains en haut d'un mur de pierres.
En dessous un renfoncement avec une porte en bois, un loquet
de l'autre coté. Encore en dessous une porte ouverte.
J'appelle mon père pour qu'il apporte une échelle
ou aille ouvrir le loquet, il refuse et me dit de sauter. J'ai
peur, je préfèrerais avoir un pistolet et me tuer
plutôt que de sauter et me casser le dos. Une fille obèse
se moque de moi, je lui demande combien de temps elle mettrait
pour monter là-haut, elle me répond 8 heures. J'ai
envie de la taper, mais je ne peux pas étant toujours
suspendue après mon mur.
3 Je dois aller passer un examen oral. Je voudrais aller
au WC et dans la salle de bains, il n'y a pas de portes à
ces pièces. Ma mère regarde, j''attends qu'elle
aille dans une autre pièce et je stresse de plus en plus
car le temps passe et je suis en retard. Dans le bureau de mon
père, ma mère me dit que si je me mettais en jupe,
cela cacherait. Mon père lui répond que j''aime
les filles. Ma mère continue : Oui je sais, mais est-ce
qu'elle sait que S. a fait un infarctus pour Corinne.
4 Je suis contente, mon prince a répondu à
mon mail dans lequel je l'engueulais (d'habitude, il refuse tout
contact). J'entends un bruit dans la serrure, j'ai peur, je me
réveille : c'était un rêve, mon prince ne
m'a pas répondu. La personne ouvre la porte, je suis terrifiée,
elle s'approche de moi et me tient le poignet comme pour me soutenir,
j'ouvre les yeux, c'est mon ex-copain.
5 Comme d'habitude, je rêve que mes dents, les molaires,
sont toutes pourries et tombent. L'ongle de mon pouce gauche
est tout mou et il semble y avoir du liquide dessous. Je prends
un couteau et coupe la partie visible. L'ongle enlevé,
je réalise que ça fait mal et puis comment le cacher
à ma mère, si je mets un pansement, elle demandera
à voir ce que c'est.
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REVEILLEE
Un prof
à la Sorbonne disait : « Le droit vous aime, toute
votre vie, il vous suivra : vous l'appliquerez ou vous le subirez
».
Un inspecteur du travail disait : « Entre la civilisation
et la barbarie, il y a l'épaisseur d'une feuille de papier,
celle sur laquelle sont inscrites les lois qui règlent
les rapports entre les hommes »
Amos Oz écrivait : « Seules les guerres civiles
valent la peine que l'on y meure »
Georges Navel écrivait : « Si les hommes n'ont pas
la fraternité d'un but, l'humanisation de la société,
ils en ont une autre, celle de la mort, l'homme avec tous ses
faux billets et ses actes notariés ne possède que
sa peau et ses sensations fugitives, du vide. »
Michel
Foucault : « Il existe différents types de sociétés,
certtaines privilégient la punition par bannissement (société
grecque), d'autres par rachat (société germanique),
d'autres encore par marquage (sociétés occidentales
à la fin du moyen-äge), enfin celles qui enferment
(celle où je vis...)
Sur une pierre tombale: « Sur l'autre rive, tu as rejoint
ceux que tu as aimés »