La lutte des travailleurs de chez Renault 1912-1944
Le premier grand mouvement de protestation collective fut la " La grève du chronométrage", en 1912.
Les ouvriers demandaient un salaire décent. Ils ne voulaient pas devenir des machines. Le mouvement dura un mois. Un mois terrible. Les privations au foyer. La police, la troupe qui défendaient la prétendue "liberté du travail" en matraquant les travailleurs pour assurer la liberté, réelle celle-là, pour le patron, d'essayer d'utiliser les "jaunes", les ouvriers les plus peureux, les moins conscients, les moins dignes, pour briser la grève? Malgré les manoeuvres et la violence, les ouvriers ne fléchissaient pas.
Louis Renault s'inquiétait : " Ma production ! Mes bénéfices." Il finit par faire de vagues promesses de garanties.
Le travail reprit. Mais c'était toujours le travail "aux pièces". Les "garanties" n'étaient pas appliquées. C'était un échec.
Il aurait fallu un syndicat puissant et un parti ouvrier vigilant, expérimenté, capable de connaître les racines du mal, de déterminer ce qui était possible et les moyens d'action pour y parvenir. Mais en 1912, il n'existait ni syndicat, ni parti à l'usine.
Les ouvriers poursuivront la lutte et ils ne remporteront des victoires importantes que lorsqu'ils réussiront, malgré d'énormes difficultés, à s'unir, à s'organiser, à créer un syndicat et un parti.

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