La position d'Israël vis à vis de la crise en Ukraine

et relations avec Russie et USA


Note : je ne suis pas bilingue, je ne passe pas ma vie à lire des textes diplomatiques ou géopolitiques, j'ai du mal à traduire l'intensité des termes utilisé par exemple agacement/indignation/irritation/colère ou sobriquet/surnom/insulte.





source : http://www.nrg.co.il/online/1/ART2/578/276.html (10 mai 2014)


Indignation aux USA : Israël neutre en ce qui touche la crise en ukraine


A Washington, on exprime une grande colère sur le fait qu'Israël n'a pas exprimé son soutien à la position occidentale contre la Russie. Des responsables à Jérusalem expliquent que la raison à cela est la volonté de sauvegarder les intérêts d'Israël vis à vis du président Poutine.

La neutralité israélienne qui énerve les américains 

A Washington, on exprime une indignation prolongée envers Israël en raison de la neutralité qu'ils affichent à Jérusalem quant à la crise en Ukraine. Les dirigeants israéliens ayant visité Washington ces deux dernières semaines ont entendu de la bouche des représentants du gouvernement qu'ils étaient très déçu parce que Israël ne participe pas au bloc des pays occidentaux condamnant fermement l'invasion russe en Ukraine et les activités des milices pro-russes dans l'Est de l'Ukraine.


Les médias israéliens, en particulier le quotidien «Haaretz» ont déjà publiés des comptes rendu sur l'indignation des américains à propos de Jérusalem et Israël ne les a pas démenti.

Cependant, des dirigeants israéliens ont dit à «NRG» qu'ils étaient surpris du niveau d'importance que les américains attachaient à ce sujet. «C'est étonnant et pas entièrement clair pourquoi la position d'Israël est tellement importante pour eux, surtout que dans notre pays, ce sujet n'est presque pas à l'ordre du jour» a dit l'un des représentants israéliens.


Parmi d'autres choses, à Washington, ils s'indignent en particulier de l'absence de l'ambassadeur d'Israël à l'ONU, Ron Prosor, lors du vote de l'assemblée de l'ONU qui traitait de la crise entre la Russie et l'Ukraine il y a un mois et demi. Bien que ce dont on parle était seulement un vote déclaratif, à la fois le département d'état et la délégation américaine à l'ONU voient dans l'absence de Prosor un affront presque personnel.


L'explication qu'a donné l'ambassadeur israélien à son absence du vote, qui s'est faite selon la directive de Jerusalem, était de se joindre à la grève qu'ont proclamé la même semaine les agents du ministère des affaires étrangères. Cependant, la semaine passée aussi, les américains ont dit clairement à leur interlocuteurs israéliens qu'à leurs avis, la justification de ceci n'était pas recevable. « Cela n'est pas sérieux » ont-ils affirmé à Washington. « Si l'ambassadeur avait voulu, il ne lui était pas interdit de venir et de participer au vote » ont dit les représentants américains.


Depuis le déclenchement de la crise en Ukraine, Israël a adopté une position cohérente de ne pas soutenir l'une des parties. Le premier ministre Netanyahou ignore le problème. Le ministre des affaires étrangères Lieberman se contente de déclarer que « Israël espère en une solution diplomatique par des moyens pacifiques ». En réponse aux journalistes qui demandent pourquoi Israël n'a pas participé au bloc occidental, Lieberman répond que Israël a déj) « assez de problème pour ce que le concerne » et qu'il ne doit pas intervenir dans les problèmes qui touchent d'autres pays.


Toutefois, les responsables israéliens ont dit clairement que la neutralité d'Israël découlait de la prise en compte d'intérêts à froid vis à vis du président Poutine qui mène la partie russe à s'opposer au nouveau pouvoir en Ukraine. Au plus haut niveau, les dirigeants du pays ne s'attachent pas à complaire aux ordres de Kerry et Obama au long de la crise. D'autre part, Israël a besoin de Poutine pour plusieurs dossiers sensibles, en premier la non-livraison des missiles S-300 à l'Iran et la Syrie. Jusqu'à présent, Poutine a répondu aux demandes israéliennes dans cette affaire, et à Jérusalem on n'est pas intéressé à tirer sur la corde avec lui.


La délégation israélienne à l'ONU a déclaré que les rapports entre elle et la délégation américaine à l'ONU et leurs membres étaient comme toujours excellents et qu'il n'y avait pas d'indignation envers l'ambassadeur Prosor ou d'autre personne de la délégation.


La distanciation de la part de Lieberman


Depuis son retour au ministère des affaires étrangères, le ministre a changé son approche envers l'Ukraine. Après son premier mandat, Lieberman a mené une politique de rapprochement et de soutien avec le gouvernement de Kiev. Un des moments forts où la ccpération a eu lieu, c'est en novembre 2012, quand au cours du vote non consultatif à l'assemblée de l'ONU sur la reconnaissance des palestiniens comme Etat, l'Ukraine est sortie de la salle.

L'année passée, grâce au lien spécial que Lieberman a noué avec l'Ukraine, Israël a atteint une majorité mince mais importante au vote qui se tenait à l'Agence internationale de l'Energie Atomique à Vienne, dans la tentative arabe de juger le nucléaire israélien.


En décembre 2011, Ianoukovitch a bénéficié des honneurs pour une visite officielle en Israël, dans ce cadre, il a rencontré le premier ministre et le président de l'Etat. Cependant avec l'éclatement des violences à Kiev, Lieberman a choisi de prendre du recul et a décidé de ne pas s'identifier à l'une des parties.


Cette prise de distance est venue avec la tournure du communiqué qu'à publié Israël qui note sèchement que : « Israël suit avec une grande inquiétude ce qu'il s'est produit en Ukraine, s'inquiète de la santé de tous les citoyens et espère que la situation ne se détériore pas avec des pertes humaines. Israël espère que la crise en Ukraine sera traitée par des voies diplomatiques et résolues par des moyens pacifiques ».

Dans la déclaration, Israël s'abstient de dénoncer de façon explicite la Russie et jamais il ne mentionne le lieu du conflit, la péninsule de Crimée.







Source http://www.themarker.com/news/1.2408354 (17/08/2014)


En Israël, on se prépare à augmenter l'exportation de produits agricoles frais et des aliments transformés vers la Russie, dans le contexte de la décision de Moscou d'arrêter l'importation en provenance de l'union européenne.


« Dès le moment où les russes ont décidé d'arrêter d'importer depuis l'union européenne, des coups de téléphone d'acheteurs russes sont arrivés aux sociétés d'exportation d'Israël, pour voir ce que nous avions à importer, pour combler le besoin prévu. » ont déclaré hier des sources proches de l'exportation vers la Russie.


D'après leurs dires, « Il y a beaucoup de demandes d'achat venant de Russie pour la production fraîche de fruits et légumes. Tout est drainé vers un petit nombre d'importateurs qui contrôlent l'importation vers la Russie. Ils ont identifié quels vont être les besoins et ils cherchent à les combler et satisfaire les demandes. Il y a de très nombreuses demandes aux sociétés commerciales. Ils essaient d'acheter tout ce qui est libre. »

Dans les accords qui seront signés, il est question essentiellement de la prochaine saison qui débutera à peu près au mois de novembre, vu que la saison d'exportation actuelle est sur le point de s'achever. « L'essentiel de la demande est en produit frais, surtout des pommes de terres, des carottes, du céleri et des radis » indiquent les sources.


Cependant les sources mettent en garde que les affaires avec des personnes en Russie soient contractées avec un paiement comptant en espèces, sans crédits ni chèques différés. D'après eux, les estimations sont que le boycott russe contre l'union européenne ne durera pas longtemps, du fait que la pression des états en Europe sur l'union pour aplanir les difficultés va grandir. C'est pourquoi le devenir des accords qui seront signés avec les exportateurs d'Israël n'est pas clair, s'ils ne sont pas en argent comptant.


D'autres sources indiquent qu'il apparaît en Russie un manque de vins et de fromages secs et ceci aussi est une occasion d'exportation pour les sociétés israéliennes. Depuis le ministère de l'agriculture, on indique que les hommes d'affaires tenants des circuits commerciaux vers la Russie, ont commencé à s'intéresser à des façons d'augmenter les exportations en profitant de la crise Russie-Europe.


« Dans le domaine des produits frais, Israël exporte vers la Russie essentiellement des carottes et des poivrons » a dit hier Zvi Alon, PDG du conseil des plantations. D'après lui, dans ce conseil aussi, on a commencé à examiner les possibilités pour la hausse de l'exportation vers la Russie.


Un autre associé pour l'exportation des produits agricoles met en garde que les exportations vers la Russie sont susceptibles de revenir comme un boomerang pour les sociétés israéliennes. D'après lui, les agriculteurs israéliens se sont déjà préparés à la prochaine saison, et s'ils exportent vers la Russie, ce sera au détriment des exportations vers l'Europe qui est leur plus grand partenaire commercial. En Europe, ils n'aimeront pas du tout voir que dans un premier temps, nous avons profité de l'occasion et sommes passés aux russes. Finalement, nous ne serons pas capables d'exporter à la fois vers l'Europe et vers la Russie.







Source http://www.ynet.co.il/articles/0,7340,L-4585387,00.html (29/10/2014)


Des responsables de Wasghinton: « Netanyahou n'a pas eu le courage d'attaquer l'Iran » Attaque sans précédent de la part de responsables de Washington contre le premier ministre. L'un d'eux a surnommé Netanyahou « Chickenshit », lâche en hébreu, qui veut seulement survivre politiquement.

« Il n'est pas Rabin, pas Sharon et certainement pas Begin ». Aux dires du journaliste Jeffrey Goldberg, Netanyahou a l'intention de contourner Obama et de s'adresser au congrès et au peuple américain si un accord est conclu avec l'Iran.



Il semble que la crise dans les relations entre Etats-unis et Israël ne pourrait être pire. Le journaliste américain Jeffrey Goldberg a révélé les paroles de responsables du gouvernement américain, comme quoi l'un d'eux surnomme le premier ministre Benjamin Netanyahou de « Chickenshit ».


Au cours des ans, raconte Goldberg, il est arrivé que le gouvernement de Washington parle de Netanyahou comme d'un réfractaire, vantard, myope, bouché ou qui est atteint du syndrôme d'Asperger. Goldberg dit qu'il est surpris d'entendre pour la première fois un terme comme « Chickenshit ». De temps en temps, des responsables du gouvernement de Washington ont dépeint Netanyahou comme un dirigeant qui se conduit comme le maire de Jerusalem et qui ne voit rien en dehors de sa survie politique.


Ces derniers jours, Israël et les états-unis ont échangés des coups au sujet de la décision de Netanyahou d'ordonner la construction de plus de 1000 logements à Jerusalem-est. Aux dires de Goldberg, ce mouvement est un signe supplémentaire que le gouvernement Obama et le gouvernement Netanyahou sont sur la voie d'une large rupture, la plus grave qu'il y ait jamais eu entre les deux pays.


Aux dires de Goldberg, la situation est susceptible d'empirer après les élections pour le congrès au mois prochain. Le journaliste américain a même prétendu que l'année prochaine, il est possible que le gouvernement Obama retire la couverture diplomatique qu'il accorde à Israël dans les couloirs de l'ONU. Mais avant, une crise est prévue avec l'Iran au sujet du nucléaire.


Goldberg note parmi les conversations qu'il a eu avec plusieurs personne que Netanyahou «efface» Obama dans tout ce qui touche à la lutte contre l'accord sur le nucléaire et qu'il a l'intention de s'adresser directement au congrès dans le cas où cet accord serait obtenu. «La bonne chose chez Netanyahou est que le premier ministre a peur de se lancer dans une guerre» pense un responsable américain dans une entrevue au magazine Atlantic. «La mauvaise chose chez lui, est qu'il ne veut rien faire envers les palestiniens ou les états arabes modérés.»

« La seule chose qui l'intéresse est de se protéger d'une défaite politique», continue le responsable, «Il n'est pas Rabin, pas Sharon et certainement pas Begin»


Goldberg a discuté avec un responsable du gouvernement qui d'après lui, est impliqué d'une façon directe et quotidienne dans ce qui touche à Israël. Ce même responsable est d'accord avec les propos de son collègue sur le fait que Netanyahou a peur sur tout ce qui touche le processus de paix qui se trouve en situation de coma, selon lui.


Cependant, le même responsable que Netanyahou a aussi peur en ce qui concerne la menace du nucléaire iranien. «Le gouvernement américains n'a plus peur que Netanyahou mène une attaque contre les installations nucléaires. C'est trop tard pour lui. Il y a deux trois ans , cela était possible, mais il n'a pas eu le courage d'appuyer sur la gâchette » explique le responsable. « Il y avait une combinaison de pressions qui nous ont fait oeuvré ensemble avec un manque dramatique de volonté et maintenant c'est trop tard»


Ces remarques représentent un changement dans la façon dont le président Barack Obama voit Netanyahou. Dans les années 2010-2012, les responsables du gouvernement américain étaient persuadés que le premier ministre et le le ministre de la défense d'alors Ehoud Barak avaient préparé un plan pour une attaque de l'Iran. En réaction, le gouvernement a utilisé cette menace pour préparer les alliés des états-unis à soutenir les sanctions contre l'Iran pour interdire l'attaque.


Cependant, la peur américaine envers l'attaque l'attaque israélienne était réelle. Le poste de commandement central de l'armée des états-unis à Tampa en Floride a suivi de façon constante les données météo et la situation sur le terrain pour prévoir quand sera cette attaque.

Aujourd'hui, il n'y a plus autant de craintes dans l'administration américaine. «Bibi Bluffe» a dit un des responsables à Goldberg. « Il n'est pas comme Begin qui a attaqué le réacteur en Irak en 1981. »

La croyance que la menace de Netanyahou est finalement vide a donnée un souffle d'air en ce qui concerne les négociations avec l'Iran sur le projet Nucléaire.


Goldberg note q'une couche supplémentaire dans l'explosion des liens entre les pays est arrivée à cause de la conduite de Netanyahou et de son gouvernement. Le responsable du gouvernement américain défini Netanyahou comme « irascible » suite aux aux autorisations de construction qu'il a donné dans la zone occupé de Jerusalem-est, une chose qui à son avis sape complètement les efforts du secrétaire d'état John Kerry à faire vivre le processus de paix avec les palestiniens.


Un des responsable avec qui a discuté Goldberg dit que les dernières décisions de Netanyahou ne font qu'encourager les velléités des états-unis de montrer au monde son «mépris» envers Israël. D'après ses dires, l'extension des constructions et l'occupation des territoires arabes à Jérusalem-Est sont des signes clairs de Netanyahou vers son camp politique en vue des élections en Israël de l'an prochain. «Il veut montrer qu'il est toujours avec eux eux malgré ses déclarations en faveur de la solution de deux Etats.»







Rencontre Avigdor Liberman et Sergueï Lavrov à Moscou le 26 janvier 2015

(extrait de mid.ru )


Question: Que pense la Russie d'une éventuelle adhésion d'Israël à l'Union douanière?

Sergueï Lavrov: La question n'est pas seulement de savoir ce que souhaite la Russie. Il ne s'agit plus d'Union douanière, mais d'une Union économique eurasiatique (UEE) qui comprend la Russie, la Biélorussie, le Kazakhstan et l'Arménie. Dans quelques mois le Kirghizstan y adhérera également. Plusieurs dizaines de pays ont proposé de signer avec l'UEE des accords sur la création d'une zone de libre-échange (entre l'UEE et nos partenaires à titre particulier). Israël a également témoigné de l'intérêt. Des négociations sont en cours avec d'autres pays et une zone de libre-échange pourrait tout à fait être créée si nous trouvions un terrain d'entente.






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