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Tentative de traduction de l'interview de Serguei Lavrov du 23 avril 2014 à Russia Today.
Mes excuses pour les erreurs mais l'anglais n'est ni ma première ni ma seconde langue.




L'autre jour, Joe Biden lors de sa visite à Kiev dit que le temps presse pour la Russie de faire des progrès sur ses engagements pris à Genève . Qu'est-ce qui est attendu de la Russie?


Eh bien, c'est difficile à dire parce que je discute presque quotidiennement avec John Kerry . Et franchement les collègues américains ont choisi de faire porter à la Russie la responsabilité de la crise en Ukraine , y compris l'origine du conflit et y compris les pas en avant qui doivent être faits. Ils nous accusent d'avoir des troupes russes , des agents russes dans l'Est et le Sud de l'Ukraine .


Ils disent que c'est uniquement les russes qui doivent donner l'ordre de libérer les bâtiments occupés illégalement, d'arrêter les revendications du sud-est de l'Ukraine exigeant une fédéralisation et un référendum et caetera... C'est absolument comme inverser les camps.


A Genève, nous avons tous convenu qu'il devait y avoir une approche symétrique au sujet de toutes les actions illégales en Ukraine, que ce soit à Kiev, à l'ouest, à l'est ou au Sud. Et ceux qui ont enclenché le processus d'actions illégales doivent reculer les premiers. Il est absolument anormal, selon n'importe quelle norme d'une ville européenne, que Maidan soit toujours occupé, que les bâtiments de Kiev et dd'autres villes soient toujours occupés, que ceux qui ont mis le feu aux bâtiments du siège du Parti communiste et du syndicat ne fassent toujours pas l'objet d'une enquête.


Je ne parle même pas du cas des snipers que tout le monde a oublié. Et la seule chose que nous entendons c'est: « Concentrons nous sur l'élimination des menaces terroristes dans l'est et le sud.»


A Genève, nous avons tous convenu qu'il devait être mis fin à toute violence. Le lendemain matin ou le lendemain après-midi, Tourchinov a cependant déclaré l'état d'urgence et ordonné à l'armée de tirer sur des civils qui revendiquent pacifiquement. A Genève, nous avons convenu qu'il devait y avoir un rejet total des extrémistes et après cela, Pravy Sektor est toujours très actif et a mené des provocations dans lequel plusieurs personnes ont été tuées dans les environs de Slaviansk le dimanche de Pâques.


Rien de ce qui a été décidé à Genève et qui est du ressort des autorités de Kiev n'a été mis en oeuvre. Effectivement, ils ont introduit un projet de loi sur l'amnistie, mais a lecture de cette loi indique qu'elle ne concerne pas les prisonniers politiques. Les autorités de Kiev ont annoncé une pause dans ce qu'ils appellent « opération anti-terroristes. » Après la visite de Joe Biden à Kiev, ils ont annoncés que cette opération anti-terroristes était réactivée. C'est assez révélateur qu'ils choisissent le moment de la visite du vice président des USA pour réactiver cette opération puisque son lancement a eu lieu immédiatement après la visite de John Brennan à Kiev.

Je n'ai donc aucune raison de ne pas croire que ce sont les américains qui dirigent les opérations de façon rapprochée.


A lire aussi :


« Toutes ces années,
nos partenaires occidentaux
nous ont menti »


Vous avez demandé à John Kerry de faire pression sur le gouvernement à Kiev et son comportement. Cela veut-il réellement dire que vous voyez les USA avoir une influence décisive sur le pays.



Je pense que c'est absolument le cas, pas sur le pays, sur le régime qui a pris le pouvoir à Kiev. Je pense qu'ils ont une influence déterminante. Ils agissent sans aucun scrupule, d'une façon plus ouverte que les Européens. Les européens essayent d'être un peu plus subtils. Et le fait est qu'il y a beaucoup de rapports sur le ròle de la CIA dans l'analyse de la situation, que la CIA est présente en Ukraine, y compris dans le bâtiment du Conseil de sécurité de l'Etat ukrainien, où ils occupent un étage.


Il y a de nombreux rapports qui ont été rouverts récemment sur le ròle de l'ambassade américaine durant les évènements de Maidan - interaction et communication directes avec les activistes qui étaient armés et ceux qui ont planifié les actions comme l'assaut des bâtiments et autres actes illégaux. Tout cela n'a pas été démenti d'une façon qui serait convaincante.


Quand vous êtes appelé au téléphone tous les jours par John Kerry qui vous dit «Vous devez, vous devez, vous devez...» et que vous comprenez de combien de milliers de kilomètres les USA sont éloignés de l'Ukraine et que vous voyez comme ils sont agités en voyant que les personnes qu'ils parrainent ne réalisent pas les prestations qui sont évidentes, alors vous ne pouvez pas éviter d'avoir l'impression qu'ils tirent beaucoup les ficelles.


Des russes qui
parlent français

Alexei Pouchkov,
Président de la Commission des Affaires
étrangères de la Douma
s'exprime en français sur la crimée,
l'Ukraine, la Lybie, la Syrie,
la Démocratie

Partie I
Partie II
Compte cloturé par youtube



Mais qu'en est-il de la Russie ? Je sais que la Russie a répété plusieurs fois qu'elle ne reconnaissait pas la légitimité du gouvernement de Kiev, mais cependant des rencontres diplomatiques de haut niveau ont eut lieu à Genève, aussi à la Hague, la réunion des ministres des affaires étrangères. Est- ce que Moscou n'a aucune influence sur Kiev?

Pas sur Kiev, non, pas du tout.

M. Lavrov estime qu'il ne parle pas couramment
le français
Donc pas de vidéo

Qu'en est t-il de l''est de l'Ukraine?


A l'est, la population se révolte après plusieurs mois durant lesquels leur intérêts ont été négligés. Quand ils voient ce qu'il s'est passé à Kiev, avec Maidan, avec Pravy Sektor, d'autres extrémistes, les snipers qui ont tués des dizaines de personnes, que tous ceux qui étaient contre le gouvernement de Ianoukovitch ont bénéficié d'une amnistie, ce qui n'est pas le cas des personnes qui n'ont fait que s'engager dans des activités politiques dans le Sud et l'Est.


Nous voyons quelles sont les raisons de la révolte dans le Sud et l'Est. Ils ne veulent pas une répétition de ce qui s'est passé à Kiev et qui a été tenté en Crimée, et ces personnes évidemment veulent avoir une attitude amicale envers la Russie, ils y ont beaucoup de proches et ils écoutent attentivement ce que dit la Russie. Mais ces personnes ne sont pas des marionnettes. Nous ne pouvons pas garantir qu'ils sont prêts à tenir pour acquis les promesses qu'ils entendent de Kiev. Ils sont nourris de mots alors qu'ils ont besoin de faits réels.


Le régime doit retirer l'ordre d'utiliser l'armée contre la population, le régime doit libérer les prisonniers politiques, ils doivent commencer à faire ce à quoi ils se sont eux-mêmes engagés dans l'accord du 21 février, qui dit « déposer les armes illégales  », ils doivent commencer à désarmer Pravy Sektor et arrêter de dire juste « Nous allons inviter les régions à un processus de réforme constitutionnelle. »


Ils doivent rencontrer ceux du Sud-Est au lieu d'aller à l'étranger, vous safez, j'ai entendu que Iatseniouk va au Vatican. Je pense que le meilleur endroit où il devrait être, est le Sud. Quand il s'y est rendu il y a une semaine, il n'a rencontré que des personnes qu'il avait lui-même désigné, il n'a jamais rencontré les personnes qui protestaient. C'est ce que les autorités de Kiev ont besoin de faire, si elles prétendent réellement représenter l'ensemble du pays.



Mais ces choses là, pour les occidentaux, et je parle pas de l'etablishment politique américain, juste de ceux qui regardent la télé, pour eux ce qui arrive à l'heure actuelle, dans le Sue et l'Est du pays est très similaire à ce qui est arrivé à Maidan, parce qu'ils voient des forces d'auto-défense, comme ils ont vu Pravy Sektor à maidan, le chaos, des gens occuper des bâtiments qui ne sont pas disposés à rendre les armes. Ils disent que ces personnes sont pro-russe, pourquoi la russie n'est pas indignée par ce qui se passe là-bas, je veux dire le chaos comme à Maidan, pour n'utilise t-elle pas son influence pour les apaiser?


Je ne pense pas qu'on peut dire que nous négligeons leurs problèmes, nous sommes solidaires avec eux, nous insistons politiquement pour que leur intérêts soient pris en compte. C'est pourquoi nous sommes allés à Genève, c'est pourquoi nous avons négocié un document qui demande un traitement égal envers tous ceux qui sont engagés dans des activités illégales, à comprendre que le gouvernement, le gouvernement provisoire comme ils s'appellent eux-même, doit donner l'exemple et qu'il doit interrompre les actes illégaux qui continuent à se produire à Kiev et dans d'autres parties du pays, pas seulement à l'est et au sud. Et oui à l'est et au sud, les dirigeants choisis par le peuple disent qu'ils sont prêts à rendre les armes, à évacuer les bâtiments, à condition que le gouvernement arrêtes ses ordres illégaux d'utiliser l'armée et ce à quoi ils se sont engagés eux-mêmes à faire avec Pravy Sektor, d'autres extrémistes avec les bâtiments qui ont été pris et qui sont toujours occupés à Kiev.


Et vous savez quoi, quand nous avons insisté pour que l'accord de Genève soit pleinement mis en oeuvre en commençant par la libération des bâtiments à Kiev, les américains ont dit, Victoria Nuland je pense, que ces bâtiments étaient occupés de façon légale parce que les autorités de Kiev ont délivré un permis à ceux qui les occupent et qu'ils sont maintenant les possesseurs légaux ou les occupants légaux de ces bâtiments. C'est absolument incroyable qu'ils puissent sérieusement faire ressortir de tels arguments.


Vous êtes en train de dire que l'accord qui avait été conclu le 21 février par les puissances occidentales a été en quelque sorte ignoré par ceux qui l'ont signé. Maintenant vous dites que l'accord de Genève est aussi ignoré...


Absolument


Quel est le sens de ces accords si vous n'arrivez pas à une solution réelle à ce problème?


Le sens de l'accord du 21 février était que Ianoukovitch a signé qu'il s'engageait lui-même à ne pas utiliser la police, ce qu'il a fait, à ne pas déclarer l'état d'urgence, ce qu'il a fait et qui était fondamentalement un acte de capitulation. Tout ce qu'il s'engageait à faire a été fait. Les gens disent qu'il n'a pas signé la loi qui revenait à la constitution antérieure, mais cette loi a été promulguée de toute façon, ainsi tout ce que l'opposition demandait a été fait. De ce que l'opposition s'engageait à faire, rien n'a été fait.


L'accord de Genève, la réunion de Genève a été réellement conçu pour essayer de remettre le processus sur les rails, incluant la nécessité de commencer une réforme constitutionnelle avec la pleine participation de toutes les régions. L'accord a été conclu mais il n'est pas honoré par ceux qui ont à faire le premier pas.


Ils doivent donc faire le premier pas? Absolument


A lire aussi :


Livre blanc

Version complète en anglais


La Russie ne peut-elle pas faire pression sur les forces d'auto-défense pour qu'elles déposent les armes, à moins que...


Nous n'avons aucune autorité morale à faire pression sur l'est et le Sud à faire quelque chose de façon unilatérale en face de l'armée à qui on a ordonné d'aller contre eux, en face de Pravy Sektor qui aurait dû être, qui doit être désarmé et alors que la prise de prisonniers politiques continue.


Vous avez dit à plusieurs reprises que la Russie n'a pas l'intention de déplacer ses troupes à l'intérieur de l'ukraine, récemment, Dimitri Peskov, le porte-parole du président russe a confirmé que le contingent militaire à la frontière russo-ukrainie avait été renforcé. Il doit y avoir une pire option, dans laquelle ce contingent sera utilisé?


Si nous sommes attaqués, nous riposterons certainement. Si nos intérêts, nos intérêts légitimes, les intérêts des russes sont directement attaqués, comme ils l'ont été en ossétie du sud, je ne vois pas d'autre possibilité que de répondre en pleine conformité avec le droit international. Une agression contre les russes est une agression contre la fédération de Russie.


Les inspections requises par le document de Vienne de 2011 et par le traité Ciel ouvert ont toutes été autorisées. Les inspecteurs ont visité les zones de déploiement des troupes qui participaient à des excercices d'entrainement. Des avions ont volé au dessus de ces zones d'exercice et aucun de ceux qui participaient à ces inspections, y compris des américains, des ukrainiens, des européens n'a jamis relevé aucun fait qui indiquerait que la Russie s'engageait dans une activité militaire dangereuse.


Nous sommes sur notre territoire et nous ne faisons rien qui soit interdit par une quelconque de nos obligations. Les troupes ukrainiennes sont également sur leur territoire, m ais la différence est qu'elles ont reçu l'ordre de Tourchinov d'utiliser des armes contre des civils et que ceci est un ordre criminel.

Au cours de notre entretien vous avez mentionné plusieurs fois John Kerry. Il semble que, malgré les divergences diplomatiques , vous continuez à communiquer et à vous voir plus souvent que ne ne voyez vos famille. Avez-vous personnellement le sentiment qu'il est possible de négocier avec cet homme?


Nous sommes arrivés à un accord sur la Syrie, sur l'Iran, et le 17 avril dernier à Genève sur l'Ukraine. Nous avons de bonnes relations sur le plan personnel. Mais nous comprenons aussi qu'il y a des supérieurs et des conseillers qui n'aident pas toujours. Plusieurs fois, j'ai dit au Secrétaire d'Etat américain John Kerry que nous ne croyons pas à un vrai partenariat, lors de la discussion de n'importe quelle question, ils essayent de nous faire porter toute la responsabilité.
Par ailleurs, si ce n'était pas l'Ukraine, ce serait autre chose, comme ca a été le cas avec l'Iran. Les Américains ne cessaient pas de dire ce que la Russie devait faire: qu'elle devait parler aux Iraniens, qu'elle ne devait pas vendre des armes, qu'alors l'Iran reconnaitrait sa défaite, et la question du programme nucléaire iranien serait résolue. Ensuite il y a eu un conflit en Syrie, et les Américains ont commencé et continuent à déclarer qu'il suffirait que la Russie demande au président syrien Assad de s'en aller, et tout rentrerait dans l'ordre, la démocratie triompherait, et ainsi de suite
Il s'avère que la solution de la question iranienne et syrienne ne dépendrait que de la Russie. Maintenant, le règlement de la crise ukrainienne repose également sur nous. C'est une approche égoiste et irréaliste, une tentative de se dérober à ses responsabilités.


Quant à la Syrie, les Américains ont récemment déclaré et malheureusement, cette idée a été soutenu par le représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU, que les élections fixées par le président Bachar al-Assad au 3 juin prochain, seront illégitimes, car il faudrait d'abord former un organe de transition sur la base d'une nouvelle constitution etc.... Ok, dans l'accord de Genève sur la Syrie il y a une mention d'un gouvernement de transition, dont la tâche est d'élaborer une réforme constitutionnelle, sur la base de laquelle se tiendra une élection générale.
Cependant, la même procédure a également été mentionnée dans l'accord sur la crise ukrainienne du 21 février dernier : d'abord on a prévu une formation d'un gouvernement d'unité nationale, suivie par la réforme constitutionnelle et c'est seulement après la promulgation de la nouvelle constitution que des élections seront organisées.


Les personnes qui ont réalisé un coup d'Etat, ont renversé le président légitime et ont pris le pouvoir, se proclamant le gouvernement, initialement ne parlaient pas de la réforme constitutionnelle et ont déclaré que le 25 mai des élections présidentielles auraient lieu. Nous leur avons rappelé l'engagement de mener une réforme constitutionnelle, car le Sud et l'Est de l'Ukraine ne reconnaîtront pas la légitimité de ce qui se passe tant que cela ne sera pas fait. Ils se sont souvenu de cet engagement, mais ont dit qu'ils allaient l'exécuter plus tard. L'Occident est convaincu que ce qui se passe est tout à fait légitime.

Les mêmes personnes qui ont parlé de l'illégitimité des élections présidentielles en Syrie sans réforme constitutionnelle, sont prêtes à reconnaître la légitimité des élections en Ukraine, prévues pour le 25 mai, sans aucune réforme constitutionnelle.

En dehors de vos contacts avec John Kerry, vous communiquez avec d'autres responsables américains et la rhéthorique de leur coté est très dure. Pensez-vous que les Etats-Unis sont vraiment prêts pour une réelle confrontation avec la Russie sur l'Ukraine?


Comme je l'ai déjà dit, ce n'est pas l'Ukraine qui est en cause. L'Ukraine est un des exemples de l'obstination avec laquelle les Etats-Unis mènent leur lutte géopolitique. Les Américains ne sont pas prêts à admettre que Washington ne peut pas mener la danse de part et d'autre du globe. Ils ne peuvent pas imposer leurs propres solutions à chacun, sans comprendre. je pense qu'ils commencent à le comprendre, mais ils toujours un instinct qui ne prend pas en compte les positions des autres pays dans ce qu'ils croient devoir faire.
Les états-Unis évoluent quand même, doucement, C'est pourquoi, nous avons réussi à trouver un compromis sur les armes chimiques syriennes, sur le programme nucléaire de l'Iran et l'Ukraine à Genève. Mais après être parvenu à un accord, les américains tentent de garder tout ce qu'ils ont obtenu sans remplir leurs promesses. C'est peut-être l'attitude naturelle de ceux qui veulent obtenir un résultat qui répondrait à leurs intérêts.
Par exemple, l'accord convenu sur le programme nucléaire iranien était très clair. Dès qu'il a été lancé, les Américains ont commencé à imposer de nouvelles exigences. Le programme de missiles balistiques iraniennes n'a jamais fait partie des discussions et n'a pas été inclus dans l'Accord de Genève de novembre dernier. Mais à peine lancé, le processus de mise en oeuvre de ce document aurait pu échouer, car les Américains ont soulevé la question de la prolifération des missiles.

Pour la syrie, nous avons signé un accord de désarmement des armes chimiques syriennes, le processus a commencé et continue, ce processus a été évalué de facon satisfaisante par le personnel des Nations Unies et par l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques. Mais dès le premier jour les Américains ont commencé à « tirer la sonnette d'alarme », affirmant que le gouvernement syrien faisait traîner la mise en oeuvre du processus et ne remplissait pas ses promesses. Les états-Unis ont complètement ignoré les faits tels que la nécessité d'avoir davantage des véhicules blindés pour lesquels nous et les chinois les aidions et la nécessite que ceux qui influencent les extrémistes armés et les djihadistes, les contrôlent et les empêchent d'organiser des provocations pendant le transport d'armes chimiques entre le stockage et le port.


Chaque fois que nous signons un accord, les Américains commencent à accuser les autres parties pour chaque retard, ou pire, ils imposent de nouvelles exigences qui contredisent le consensus atteint. C'est ce qu'ils font maintenant avec l'accord de Genève sur l'Ukraine.
J'espère qu'ils vont se comporter de manière plus responsable, qu'ils ne vont pas penser uniquement à leurs initiatives geopolitiques et leurs intérêts unilateraux, mais aussi à l'avenir de l'Ukraine, qui est un de nos voisins le plus important et le plus proche et des ukrainiens qui sont un peuple frère pour la Russie. Si nous pensons tous à l'Ukraine, et non à nos propres intérêts, à comment les ukrainiens eux-mêmes veulent vivre, cela ne devrait pas être très compliqué de les aider à parvenir à un compromis et à la réconciliation nationale.

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